L’haptonomie prénatale : on a essayé, on a A-DO-RÉ

Une expérience de vie si vraie, si forte, et pourtant si peu connue… Une révélation pour Kiko et moi ! Ma découverte de l’haptonomie prénatale a eu lieu lorsque j’étais enceinte, vers 3 mois de grossesse, au fil des recherches que je faisais sur internet. On entrait dans le deuxième trimestre de grossesse, je commençais à sentir de nouvelles sensations dans mon ventre, des moments qui vous prennent par surprise, un pur émerveillement (j’en redemandais encore et encore !). À ce moment-là, les nausées s’étaient enfin calmées, je me sentais vraiment mieux et je pouvais pleinement apprécier tous les changements dûs à la grossesse. Une période pleine d’excitation pour moi, mais je n’arrivais pas à bien expliquer à Kiko ce que je vivais, de mettre des mots sur ces sensations inédites, je pense que ça fait partie des choses de la vie qu’il faut vivre pour pouvoir les comprendre. Je cherchais alors comment faire pour inclure davantage Kiko dans cette relation que je tissais déjà avec bébé dans le ventre, et l’haptonomie prénatale en était la réponse parfaite.

L’haptonomie prénatale : une rencontre, une relation, un échange par le toucher et la voix

Malgré les écrits et les témoignages de parents que j’avais pu lire sur internet, il est vrai que la mise en pratique concrète restait plutôt vague pour nous deux. On savait que les parents tissent une relation avec bébé par le toucher et par la voix, grâce à la mise en contact des mains du père et de la mère sur le ventre (qu’on appelle giron en haptonomie, j’adore ce mot d’ailleurs). Une interaction se fait au fur et à mesure car bébé réagit aux invitations de ses parents, ils entrent en contact avec bébé via le giron. On était tellement attiré par les retours si positifs des parents qu’il fallait qu’on essaye pour se faire notre propre avis.

On a choisi de pratiquer avec une haptothérapeute (qui est également psychologue clinicienne) qui m’a particulièrement enchanté lors de notre rencontre. Son nom : Isabelle BERNARD, qui a son cabinet à St-Leu-la-Forêt. Notre premier rendez-vous était un échange avant tout : on a discuté, écouté, et on a vite été intrigué par ses propos au point d’attendre avec impatience la première « vraie séance », la mise en pratique. On était en confiance, on voulait continuer avec elle et personne d’autre. Il faut aussi savoir qu’une relation étroite, intime se crée nécessairement avec l’haptothérapeute que vous choisissez, il est alors très important de bien le/la choisir pour que la magie opère.

Notre triade s’est créée…

De notre côté, au fil des séances, on s’est vite senti à l’aise et très impliqué pour pratiquer l’haptonomie chez nous et entre nous. Il faut savoir que ça demande une certaine ouverture d’esprit, une implication affective, émotionnelle et physique, je pense que les parents qui pratiquent doivent vraiment se sentir présent dans leur corps pour sentir cette présence déjà si forte de leur bébé dans le giron, et pour sentir se former une « fusion » des 3 corps.

Pour moi, toucher mon giron, le caresser et parler à bébé était déjà tout à fait naturel, je le faisais déjà au quotidien. Pour Kiko, l’haptonomie lui a permis de s’ouvrir et d’entrer dans une nouvelle relation à 3, de se sentir déjà père de notre bébé, je crois même que notre triade s’est vraiment constituée à ce moment-là, grâce à l’haptonomie.

et notre couple s’est renforcé

Vous l’aurez compris, l’haptonomie nous a fait entrer dans cette union à 3. En plus de ce beau cadeau, l’haptonomie a réussi à nous rapprocher encore plus, Kiko et moi, je ne pensais pas que c’était possible. Non seulement on était sur la même longueur d’onde, on était ensemble, mais on a aussi appris à « communier » en prévision de notre accouchement. Tout au long de la grossesse, en plus des échanges à 3, Kiko me faisait des centrages et massages que notre haptothérapeute nous avait enseigné. Des mouvements qui me soulageaient tellement le corps, c’était un pur bonheur !

Et pour finir, notre hapto nous a proposé des postures à adopter le jour J en vue de gérer les contractions et d’accompagner bébé à descendre dans mon bassin. J’espérais accoucher sans péridurale, alors j’ai pris tous ces conseils très au serieux. Mes mots vont peut-être vous surprendre : notre accouchement a été merveilleux, j’ai adoré chaque instant, même les plus durs, on était si connecté, si présent, si ensemble tous les 3, je n’aurais pas pû rêver mieux ! Je pense sincèrement que l’haptonomie a fait partie des secrets de cet instant magique (en plus des cours de préparation à la naissance que j’ai réalisé en piscine, je vous raconterais tout ça dans une prochaine histoire).

Alors avis à tous les futurs parents et parents actuels qui envisagent d’avoir dautre(s) enfant(s), essayez l’haptonomie, je vous le conseille de tout mon coeur .

PS : l’haptonomie prénatale a également des effets sur bébé en postnatal, une histoire à ce sujet est prévue, nous avons bientôt notre rendez-vous des 9 mois de Nino, je l’écrirais alors après cette séance.

Si vous souhaitez contacter Isabelle BERNARD, notre hapto bien-aimée, voici ses coordonnées : 06 70 55 78 98 / 123 Rue du Général Leclerc
95320 SAINT-LEU-LA-FORÊT

Stéphanie

Un article rédigé en février 2019

No Comments

Sorry, the comment form is closed at this time.