La période sensible du comportement social

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La période sensible du comportement social

La vie sociale commence in utero. Le foetus réagit aux sons de sa mère, au toucher, aux bercements. Si imperceptibles que sont ses manifestations, elles sont pourtant bien là et sont le signe d’un début de communication

.Si cette compétence arrive si tôt c’est que l’être humain est naturellement sociable. Il se tourne vers ses pairs pour en décoder le milieu, les coutumes, les usages afin de les absorber pour appartenir à un groupe. Ce besoin d’appartenance rencontre d’ailleurs un pic autour de 6 ans, quand la sécurité émotionnelle de l’enfant est suffisamment stable qu’il peut se tourner vers autrui. ⁣

𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐣𝐞 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢𝐬 ?⁣
– l’enfant imite : les neurones miroirs du tout-petit sont constamment en action ! Par l’imitation il intègre les comportements qui l’entourent et comprend comment fonctionne son environnement⁣
– l’enfant, dans sa première année, comprend peu à peu qu’il est un être distinct de sa mère⁣
– l’enfant se reconnait dans un miroir : en prenant conscience de lui il pourra se tourner vers les autres⁣

𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐣’𝐚𝐜𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞 𝐦𝐨𝐧 𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭 ?⁣
– en multipliant les lieux de rencontres : l’enfant est un être sociable et il n’y a pas que la collectivité qui offre une sociabilisation. En allant au parc, en se promenant, en visitant de la famille, des amis… partout, tous les jours, de nombreuses opportunités de rencontres sont possibles⁣
– en jouant à caché/coucou : la notion de permanence de l’objet permet au plus petit de comprendre que ce qu’il ne voit pas existe encore mais aussi qu’il n’est pas physiquement lié à quelqu’un d’autre. Cela lui permet d’appréhender la notion d’individualité⁣
– en questionnant les émotions : “qu’as-tu ressenti ?” “que crois-tu qu’untel ai ressenti ?”⁣
– en respectant ses temps d’observation ⁣

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